Place au Jeûne
Jeûne du type Büchinger et Randonnées

Françoise Billiet, Jeûne, Randonnées et Yoga

Les bienfaits

Le Jeûne Buchinger

Histoire très brève du Jeûne de type Buchinger

La méthode de jeûne Buchinger a été imaginée par un médecin allemand, Otto Buchinger (1878-1966). Il est le créateur des fameuses cliniques Buchinger qui proposent des jeûnes thérapeutiques en Allemagne, au bord du lac de Constance.

Comment se déroule un Jeûne Büchinger

Ce type de jeûne est parfaitement accessible à toute personne possédant une bonne force vitale.

Pendant ce type de jeûne, deux types de boissons « élaborées » sont autorisées : les jus de fruits et les jus de légumes. L’eau et les tisanes sont « à volonté » pendant toute la journée.

Jus de fruits réalisés à l'extracteur de jus pendant un jeûne

Les quantités sont les suivantes :

    ¼ de litre de jus de fruit bio
    ¼ de litre de bouillon de légumes

Cette combinaison apporte du sucre et des minéraux. Le sucre apporte l’énergie nécessaire au travail de détoxination. Quant aux minéraux, ils permettent d’alcaliniser et d’éviter une déminéralisation.

Le jus de fruit est généralement consommé le matin et le bouillon le soir.

Le bouillon est préparé par mes soins. J'utilise tous les légumes qui apportent des minéraux, mais aussi du goût. Carottes, poireaux, navets, oignons, champignons et même fenouil et patates douces. Le soir, les légumes sont retirés  puis le bouillon est filtré. Il n’est pas interdit d’y ajouter quelques épices !

Quels sont les effets bénéfiques du jeûne

Le jeûne a de multiples effets positifs notamment sur les inflammations chroniques et le nettoyage du sang qui est comme « écrémé » :

  . Diminution de la masse graisseuse, la perte est continue et visible.
  . Perte de poids (de 200 à 500 g par jour). Les hommes davantage.
  . Mise au repos des organes digestifs.
  . Rétablissement de l’équilibre de la flore intestinale (renforcement du système immunitaire).
  . Arrêt de l’auto-intoxication en provenance de l’intestin.
  . Diminution des inflammations et des allergies par arrêt de l’ingestion d’antigènes alimentaires (source d’allergies) et de substances pro-inflammatoires.
  . Normalisation du taux de sucre, d’insuline et de lipides.
  . Élimination des toxines des tissus (amélioration de la microcirculation, de la fluidité du sang).
  . Drainage et élimination de l’excès de sel.
  . Soulagement des douleurs articulaires et musculaires dues à la désacidification du terrain.
  . Diminution de l’envie de fumer.

De quoi se nourrit le corps pendant le jeûne

Pendant le jeûne, l’organisme se nourrit de ses propres cellules. C’est le principe de l’autolyse. Principal intérêt ? Cette lyse cellulaire c’est-à-dire la destruction de cellules, s’effectue sur les tissus superflus, vieillissants ou malades. Ainsi les excès de réserve de graisse sont utilisés bien avant les muscles. Mais si le jeûne se prolonge sur plusieurs semaines, les réserves musculaires sont utilisées en partie.

Les organes nobles comme le cerveau, les tissus nerveux, les glandes, le cœur ne sont pas affectés par cette lyse. Le jeûne est un processus d’autonettoyage sélectif de l’organisme.

N'est-ce pas contre-nature de jeûner ?

Nos préjugés ont la vie longue : pour beaucoup s’abstenir de manger relève de l’hérésie, risque d’affaiblir et rendre malade ; Et à l’inverse manger signifie reprendre des forces.

Pourtant de nombreux mammifères et oiseaux, dès qu’ils sont repus, malades, en hibernation ou lancés dans de grandes migrations, se passent de toute nourriture afin que leur organisme économise l’énergie dépensée à digérer et se débarrasse des réserves graisseuses qui les encombrent. Les travaux menés par le Dr Yvon Le Maho* et son équipe sur les manchots empereurs depuis 50 ans sont édifiants ! Pendant plusieurs mois, ce seigneur de l’Antarctique jeûne et dans le même temps, accomplit une transhumance de plus de 180 km, s’accouple, pond, mue… Comment ? En puisant son carburant dans le glycogène hépatique, puis dans les réserves graisseuses et seulement en dernier recours les muscles. De très nombreuses études confirment les bienfaits du jeûne. Des livres entiers y sont consacrés. Parmi elles, celle publiée en 2018 dans Nature Reviews Neuroscience démontre qu’une restriction alimentaire raisonnée imposée à des souris et des singes, diminue les dommages subis par leur ADN. Le jeûne augmente leur longévité.

* Lignot J-H, Le Maho Y (2012) A history of modern research into fasting, starvation, And inanition in comparative physiology of fasting, starvation and food limitation, Mac Cue Marshall D.

La monodiète en jeûne c’est quoi ?

La monodiète est une restriction calorique proposée en cas de crise curative importante ainsi qu’à ceux que le jeûne inquiète. La monodiète agit comme le jeûne mais plus en douceur et génère peu ou pas de réactions curatives.
Le choix de l’aliment (toujours bio) diffère selon les saisons et les goûts de chacun : riz semi-complet, quinoa, fruits, légumes…

    Au printemps et en été : carottes, pommes ou jus de légumes frais et fruits (betterave, carotte, fenouil, chou, pomme concombre)
    À l’automne : raisins, pommes, poires, kiwi
    En hiver : bananes, soupes de légumes, graines germées, riz semi-complet

 

 

 

Indications :


Le jeûne Büchinger s'adresse à des personnes majeures et en bonne santé.

Il n'est pas médicalisé : c'est un outil de prévention et d'optimisation de notre santé. Ce type de jeûne est parfaitement accessible à toute personne possédant une bonne force vitale.

Les jeûnes thérapeutiques, eux, sont menés dans des cliniques, où les patients sont encadrés par une équipe médicale.

Qu'est-ce une bonne force vitale ?

La force vitale est l’énergie présente dans notre être qui nous permet d’être en vie, c’est le fondement du vitalisme.

Vitalisme : force de l'énergie vitale.

 

 

 

 

 

Les contre-indications : au jeûne doivent être connues avant de prendre votre décision. Jeûne et monodiète s’adressent à des personnes en bonne santé. Le jeûne est strictement contre-indiqué dans les pathologies suivantes* :

  •     Anorexie et maigreur trop importante IMC < 18
  •     Hyperthyroïdie
  •     Insuffisance rénale avancée
  •     Insuffisance hépatique avancée
  •     Grossesse ou allaitement
  •     Greffes d’organe
  •     Affections coronariennes avancées
  •     Ulcère de l’estomac ou du duodénum
  •     Diabète de type I
  •     Décollement de la rétine
  •     Maladies tumorales
  •     Sclérose en plaques
  •     Dépression, psychose

* Extrait de l’ouvrage de « L’art de jeûner » du Dr Françoise Wilhelmi de Toledo.

COMMENT VOUS PREPARER A VOTRE JEUNE

 

Quelle préparation mentale à suivre ?

Le jeûne se prépare : réjouissez-vous de ce temps que vous allez vous offrir et préparez-vous à cette rupture alimentaire en pensant à tout le temps et l’énergie que vous allez gagner pour une expérience passionnante. Éviter de venir avec ordi, tablettes et autres consoles. Restreindre les plages d’appels téléphoniques permet de faire une coupure avec votre environnement habituel, de profiter pleinement de cette pause en respectant les autres participants, notamment les électro-sensibles.

Quelle descente alimentaire ?

Jeûner ne s’improvise pas ; il s’agit d’une pause et d’une remise à niveau que l’on s’offre à soi. Mais l’idéal est de la pratiquer en groupe et d’être accompagné par un spécialiste du jeûne. Ce n’est pas une technique anodine ; elle nécessite une préparation ainsi qu’un suivi global.

Faire une purge avant le jeûne ?

On fait une purge pour ne pas avoir les intestins encombrés par de la matière alors que le tube digestif va vivre au ralenti en l’absence d’aliments. Quoi qu’il en soit, si une seule purge n’est pas suffisante, laisser au moins deux jours entre deux prises, si la seconde est nécessaire. Ne pas en abuser, car la purge est irritante pour les intestins et l’anus.

Où faire une irrigation du colon ?

L’irrigation du colon se fait en centre spécialisé (il y en a dans toutes les grandes villes). Si celle-ci n’a pas été faite avant votre arrivée au centre, il est vivement conseillé de faire une purge avant ou après votre arrivée. L’irrigation du colon est contre-indiquée en cas d’hémorroïdes, diverticulites, inflammation, RGO. À faire la veille ou l’avant-veille de votre arrivée quand vous êtes déjà passé en alimentation liquide. Si vous ne souhaitez vraiment pas la faire, vous pouvez prendre des pruneaux (la veille au soir de votre arrivée), du psyllium ou du lin écrasé.

 

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